Vitamine C

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La vitamine C est un cofacteur enzymatique impliqu&eacute; dans un certain nombre de r&eacute;actions physiologiques (hydroxylation). Elle est requise dans la synth&egrave;se du collag&egrave;ne et des globules rouges et contribue au syst&egrave;me immunitaire. Elle joue &eacute;galement un r&ocirc;le dans le m&eacute;tabolisme du fer en tant que promoteur de son absorption; son utilisation est donc d&eacute;conseill&eacute;e chez les patients porteurs d’une surcharge en fer et particuli&egrave;rement d’une h&eacute;mochromatose. Sous forme oxyd&eacute;e, elle traverse la barri&egrave;re h&eacute;mato-enc&eacute;phalique pour acc&eacute;der au cerveau[1] et à plusieurs organes à forte concentrations de vitamine C. Tr&egrave;s fragile en solution, elle est d&eacute;truite au contact de l’air, par la lumi&egrave;re ou la chaleur. Il s’agit d’un antioxydant, mol&eacute;cule capable de contrer l’action n&eacute;faste d’oxydants comme les radicaux libres. À cet effet, on emploie &eacute;galement la forme R- de l’acide ascorbique qui, à l’inverse de la forme L-, ne pr&eacute;sente pas d’activit&eacute; vitaminique. Synth&egrave;se Alors que la plupart des mammif&egrave;res sont capables de la synth&eacute;tiser dans leur foie ou dans leurs reins (ce n’est donc pas une vitamine pour eux), la majorit&eacute; des primates (dont l’&eecirc;tre humain), le cochon d’Inde et certains oiseaux ou poissons en sont incapables. Ceci est le r&eacute;sultat d’une mutation g&eacute;n&eacute;tique, survenue il y a 40 millions d’ann&eacute;es, bloquant la transformation du glucose en acide ascorbique. Les animaux d&eacute;pourvus de cette capacit&eacute; de synth&egrave;se de la vitamine C doivent donc la puiser dans leur alimentation.

Source Wikipedia

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