Construire une maison individuelle PMR n’est pas réservé aux seules Personnes à mobilité réduite. Tout un chacun peut faire le choix de l’accessibilité chez soi. On vous explique.
Pourquoi construire une maison PMR ?
« Pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées ». La loi du 11 février 2005 n’empêche pas tout un chacun de faire le choix de l’accessibilité. Seules les personnes désirant investir dans une maison neuve locative sont liées par le dispositif PMR. En effet, pour obtenir les avantages de la défiscalisation (loi Pinel par exemple), la mise en accessibilité est obligatoire.
Pour un ménage non concerné par le handicap, les aides financières, telles que le prêt à taux zéro, sont les mêmes que pour une construction non normalisée PMR. D’une manière générale, nous avons tous intérêt à opter dès le départ pour une maison fonctionnelle et agréable à vivre.
La diversité des aménagements PMR
L’expression « mobilité réduite » regroupe un large panel de fragilités, qu’elles soient permanentes ou provisoires, physiques ou mentales. La loi de 2005 s’adresse aussi bien aux personnes ayant des problèmes pour se déplacer qu’aux malvoyants, malentendants, malades Alzheimer. Elle concerne aussi simplement les personnes âgées.
Une maison individuelle PMR regroupe une série de normes destinées à faciliter les mouvements et les perceptions de leurs occupants. Cela va de l’aménagement d’une salle de bains pour sénior à la mise en place d’une circulation adaptée à un fauteuil roulant. Chaque élément est étudié : largeur des ouvertures, dimensions des mobiliers, plans de travail, accès aux robinetteries et autres interrupteurs… La luminosité, la sonorisation et la sécurisation des appareils présentant un potentiel danger sont aussi concernés.
Les aides pour la réalisation des travaux
Les personnes à mobilité réduite déjà installées dans leur chez-soi peuvent bénéficier d’aides pour l’aménagement PMR de leur logement. Qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement, que l’occupant soit propriétaire ou locataire, ces aides se déclinent sous différentes formes. Quels que soient ses revenus, l’occupant en perte d’autonomie peut bénéficier d’un crédit d’impôts pour dépenses d’équipements. Par exemple, l’aménagement d’une douche à l’italienne.
L’assurance retraite « Bien vieillir chez soi » ou l’aide de l’Agence nationale de l’habitat peuvent aussi contribuer à ce type de travaux. De leur côté, les personnes en situation de handicap ont tout intérêt à demander l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA). Elle est versée par le Conseil départemental.
En somme, bien des solutions financières existent pour inciter les personnes fragilisées à se lancer dans des travaux d’aménagement PMR. Il suffit pour cela de se renseigner en mairie ou dans les Maisons départementales du handicap.
